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- Agence Nationale de Gestion du Micro-crédit (ANGEM)
Le micro-crédit, en tant qu'outil de lutte contre la précarité, a permis à des démunis d’accéder à des conditions de vie améliorées en créant leur propre activité génératrice de revenus. Cependant, cet outil n’a pas connu, dans sa formule initiale, le succès souhaité par les pouvoirs publics algériens en raison d’un manque d’accompagnement dans les phases de maturation et de suivi dans la réalisation des projets. Ce constat d'échec a été relevé lors du séminaire international organisé en décembre 2002 sur "L’expérience du micro crédit en Algérie" dont les recommandations ont conduit à la création, en Janvier 2004, d’une institution spécialisée dénommée Agence Nationale de Gestion du Micro-crédit (ANGEM).
L'ANGEM est l'outil de l'Etat pour lutter contre le chômage et la précarité dans les zones urbaines et rurales en favorisant l’auto-emploi, le travail à domicile et les activités artisanales et de métiers, en particulier chez la population féminine. Il vise la stabilisation des populations rurales dans ses zones d’origine par l’émergence d’activités économiques, culturelles, de production de biens et services, génératrices de revenus à travers le développement de l’esprit d’entreprenariat qui remplacerait celui d’assistanat, et aiderait ainsi à l’intégration sociale et à l’épanouissement individuel des personnes.
Le micro-crédit de l'ANGEM est orienté vers les populations se trouvant en situation de chômage, d’emploi précaire, ou ne disposant pas de revenus possédant un savoir-faire ou une qualification mais qui désirent créer leurs propres emplois et subvenir à leurs besoins.
Ce dispositif est le derniers recours aux populations dépourvues de moyens financiers et qui n’ont pas accès aux crédits classiques. Ces populations disposant d'un esprit-entrepreneurial et qui désirent créer leurs activités sont prisent en charge à travers le dispositif de l'ANGEM à travers l'octroi d'un crédit sans intérêts à hauteur de 100.000 Dinars pour l'achat de matières premières, un crédit à hauteur d'un Million de Dinars à un taux bonifié à 100 % et un accompagnement à titre gracieux ainsi que des formations et autres actions de renforcement des capacités.